Pollution Numérique : Qui Sont Les Bons Et Les Mauvais Elèves D’Internet ?

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Les géants du web polluent à travers leurs data-centers et leurs nombreux services. Loin d’être immatériel comme beaucoup le pensent en parlant de « cloud », Internet repose avant tout sur des infrastructures qui ont un important coût environnemental. Qui sont les bons et les mauvais élèves de cette nouvelle tendance ? Quelles entreprises font des efforts ? Quelles sont celles qui n’ont pas encore pris le virage écologique. Découvrez-le dans le classement de Greenpeace.

Google et Facebook, bons élèves

La première place se joue entre Apple et Yahoo. La marque à la pomme et le moteur de recherche sont impliqués depuis longtemps sur cette thématique. Pour Apple, lutter contre la pollution numérique a commencé dès 2013, avec l’objectif d’atteindre bientôt un internet basé à 100% sur les énergies renouvelables. 83% des besoins d’Apple sont alimentés par des énergies propres contre 74% pour Yahoo. Le réseau social Facebook s’installe à la troisième place avec 67%. Google faisait partie des précurseurs au même titre qu’Apple. Les deux géants du numérique ont en effet amorcé le mouvement en 2013, mais l’entreprise a pris du retard. Toutefois, selon Greenpeace, elle commence à se rattraper lentement, mais sûrement ! Elle atteint désormais les 56%. Au même niveau, on trouve Spotify, le service de streaming musical.

bons et mauvais élèves

Amazon et Netflix mauvais élèves

S’il y a des bons élèves, il y a bien sûr aussi des mauvais élèves. Plusieurs grands acteurs se distinguent à ce niveau, comme Amazon et Netflix, qui sont parmi les pires des géants « occidentaux » du web, en termes de pollution numérique. Dans le cas d’Amazon, il s’agit d’un net recul. L’entreprise qui s’était engagée à atteindre les 40% d’énergies renouvelables en 2016, atteint péniblement les 16% début 2017. Il s’agit d’un manque de volonté selon Jérôme Frignet, le directeur des programmes de Greenpeace France. «Amazon ne sélectionne pas ses lieux d’implantation en fonction de la disponibilité des énergies renouvelables et a par exemple ouvert de nouveaux data centers dans des zones comme la Virginie, qui est un état charbonnier des Etats-Unis, où il réduit sa part d’électricité renouvelable ».

Du côté de Netflix, aucun engagement mais une urgence. Le streaming vidéo représente 63% du trafic web mondial et cette proportion ne cesse de monter. Or, l’entreprise s’alimente seulement à 17% en énergies renouvelables. Un chiffre qui contraste comparé au nucléaire (26%), charbon (30%) et gaz naturel (24%). Enfin, le danger vient de l’est. De l’Asie du Sud-Est plus précisément. Au cœur de la « Silicon Valley Asiatique », les géants du web commencent peu à peu à se déployer à l’international. Mais Tencent, Baidu, Alibaba et Naver peinent à se passer du charbon.

Et la France alors ?

Grâce à son nucléaire « abordable », notre pays se classe en quatrième position mondiale en termes de quantité de data centers. 1% de notre consommation énergétique serait pompée par les 141 data centers répartis à travers le pays. Autant dire que dans l’Hexagone aussi, la pollution numérique est une réalité.

Source : https://www.greenpeace.fr/il-est-temps-de-renouveler-internet/

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